Selon le mythe de la Genèse, l’homme est par essence imago Dei: c’est donc par son humanité même qu’il entretient un rapport privilégié à l’image. Or, l’image n’est jamais neutre, qu’elle soit produite par l’imagination ou qu’elle s’origine dans le monde lui-même: loin de seulement l’illustrer ou le refléter, elle ne cesse de former, déformer et transformer le réel. Les contributions de ce volume portent sur les différentes modalités de ces transformations de l’ethos et de l’humanité même de l’homme qu’engendrent les images en perturbant, interrompant, déplaçant et ébranlant notre rapport au monde.